j'ai quelques soucis mineurs avec cette page : https://lasonotheque.org/qualite-audio-f2.html
Les formats linéaires ne dégradent pas (pour peu bien sûr que leur Fe et leur résolution soit suffisantes) : il n'y a pas d'information manquante entre les échantillons, l'onde analogique de départ est intégralement reconstituée lors de la conversion D/A à la lecture, toute l'information (contenue dans la bande passante définie par Fe/2, théorème de Nyquist-Shannon) est intégralement reconstituée. Deux mesures par période suffisent, pour la fréquence restituée la plus élevée. Un plus grand nombre d'échantillons n'apporte rien, alors qu'un plus grand nombre de pixels est un avantage pour un fichier graphique.Plus on prend de mesures, plus on pourrait redessiner cette vague à la perfection
La résolution (le nb de bits) définit la gamme dynamique. Plus il y a de bit, plus l'amplitude possiblement restituée est importante. (96 dB en 16 bit, 144dB en 24bit).
En réalité, en audionumérique, on encode que l'amplitude, la bande passante étant un sous-produit automatique de la Fréquence d'échantillonnage (Fe).
De ce fait,
est inexact. Un système audio-numérique code les infra-sons au même titre que tout autre signal de fréquence inférieure à Fe/2. Le convertisseur A/N peut bloquer le courant continu s'il y en a (0Hz), mais autrement il n'y a pas de limite inférieure.L'oreille humaine ne percevant pas les sons trop grave (les infrasons, inférieurs à 20 Hertz) ni trop aigus (les ultrasons, supérieurs à 20 000 Hertz), il a été logiquement choisi de ne pas les enregistrer.
De même les fréquences d'échantillonnages supérieures à 48kHz codent les ultra-sons.
Egalement, comme l' a souligné un commentateur sur le site, la perte des formats compressés n'est pas une simple troncature de données mais suit des schémas psychoacoustiques destinés à rendre la perte la plus "indolore" possible.
Après, écrire des articles de vulgarisation audio est vraiment difficile et tu t'en tires bien. Si on veut être précis, on écrit un mémoire de thèse de 5000 pages, si on veut simplifier et faire des analogies pour rendre le propos accessible, on distord forcément la réalité...
Donc, ne prend pas mal cette petite critique. Tout comme l'art de audio, le discours sur l'audio consiste à trouver un optimum entre contraintes divergentes !

Pour plus de détails, je recommande ces vidéos (pour un public ayant des bases, quand même) :
https://www.xiph.org/video/
en anglais mais sous-titrées en plusieurs langues. (la fondation xiph est derrière les formats open source flac et ogg vorbis)