Si le son existe depuis les vibrations primordiales de la matière, il y a des milliards d'années, ce sont les premiers êtres vivants pourvus de capteurs, puis d'oreilles, qui ont pu en profiter, dont les dinosaures.
En suite, nos ancêtres, puis l'espèce humaine, ont utilisés ces vibrations pour appréhender leur monde, communiquer et se divertir. Les humains ont alors créés la parole et fait de la musique.
Comme bon preneur de son, c'est depuis l'évocation du premier enregistrement que le son est devenu vraiment intéressant, lorsqu'il est devenu une matière, re-écoutable, puis malléable. Ce dossier cherche à retracer cette "Histoire du son".
Attention, ce dossier est encore en cours d'écriture. Merci de me contacter si vous avez la moindre suggestion ou précision à apporter.
François Rabelais, écrivain français, évoque des "sons gelés, puis ranimés" dans "Quart Livre".
Cyrano de Bergerac suggère dans son livre "les États et Empires de la Lune", un système proche des baladeurs, employé à l'écoute de livres enregistrés.
Giovanni Caselli met en place le premier prototype concluant du "Pantélégraphe". Ce procédé permettait la reproduction ligne par ligne, à distance par télégraphie, d'un dessin fait avec un crayon spécial sur un support spécial.
Bien que non sonore, puisque visuel, c'est la première apparition de la notion d'échantillonnage, qui ouvrira la voie à la télévision, mais aussi à l'enregistrement sonore.
En effet, c'est grace à cette notion que le son va pouvoir être simplifié pour facilité son stockage une centaine d'années plus tard, sur un support physique, puis numérique.
Le français Edouard-Léon Scott de Martinville, typographe puis sténographie, fut l'inventeur du premier appareil à écrire le son : le phonautographe. Techniquement, il s'agit d'un petit rouleau de papier en rotation, recouvert de noir de fumée, sur lequel un stylet écris la vibration du son émis dans un cornet. Totalement graphique, il était donc impossible de réécouter ces enregistrements à son époque. Le phonautographe est breveté le 25 mars 1857.
Le 9 avril 1860, Edouard-Léon Scott de Martinville enregistre "au clair de la lune" sur son phonautographe. Donc, en plus d'être le premier de l'Histoire à enregistrer un son et il est aussi celui à avoir réalisé le plus vieil enregistrement préservée (il a probablement fait quelques essais plus anciens, mais ils ont disparus). Ce n'est qu'en 2008 qu'une équipe de chercheurs à réussie à lire cet enregistrement, dont voici une écoute :
Le français Charles Cros décris à l'Académie des sciences le principe d'un appareil de reproduction des sons : le "paléophone". Son document suggère que les vibrations sonores peuvent être gravées dans du métal à l'aide d'un stylet.
Quelques mois après, le "phonographe" de Thomas Edison grave les sonorités captées sur un cylindre en étain. Celui-ci grave "en profondeur", c'est à dire que les modulations s'enfoncent, plus ou moins, dans l'étain. Il s'agit du premier appareil à pouvoir enregistrer et restituer un son. En effet, le passage d'une aiguille sur le sillon gravé fait vibrer un diaphragme, permettant d'entendre faiblement le son enregistré.
Invention du microphone à charbon. Initialement utilisé dans la téléphonie, David Edward Hughes, Thomas Edison et Emile Berliner revendiquent tous les trois, indépendamment, l'invention du principe.
Émile Berliner, savant allemand installé aux États-Unis, met au point le disque plat, en zinq dans un premier temps. De 24 ou 30 cm de diamètre, tournant à 78 tours par minute, un tel disque ne peux enregistrer que 3 à 5 minutes. Ce procédé est le premier à graver "latéralement". Ce support facilité le rangement, et surtout la reproduction en masse.
Présentation du Gramophone par Émile Berliner.
Le dannois Valdemar Poulsen invente le "Télégraphone" : premier système d'enregistrement sonore sur fil magnétique ; il montra son invention à l'Exposition universelle de Paris en 1900
La "Phonogrammarchiv" est créée par l'Académie autrichienne des sciences. Il s'agit du plus ancien fonds d'archives du monde, enregistrant à l'origine les voix de poètes germanophones à l'aide de phonographes .
Première transmission sans fil (TSF) de la voix humaine par l'ingénieur canadien Reginald Fessenden.
Commercialisation des premiers disques double faces par le label Odeon.
Invention de la "triode" et du premier amplificateur électronique par l’inventeur américain Lee De Forest.
Nomme "Audion" par son inventeur, puis "triode" par William Eccles, puis "Lampe", ce tube à vide est un composant électronique actif qui ouvre la voie à l'utilisation de l'électricité dans le domaine du son.
A Montréal, première station de radio (la XWA) à diffuser du contenu selon un horaire régulier.
Dans cette décennie, il à été développé les micros dynamiques (ou à bobine mobile). L'industrie du cinéma met au point un procédé d'enregistrement optique du signal sur film de cinéma.
Le scientifique George Owen Squier dépose un brevet pour un système de transmission et de diffusion de musique sur des lignes électriques.
Electrification des procédés : remplacement de la rotation manuelle par l'utilisation de moteur, et utilisation de l'électricité comme moyen de transmission du son.
L'avènement de l'électronique dans les années 1920 permet les premières captations au moyen de microphones, qui transforment les ondes sonores en signal électrique analogique.
Invention du magnétophone, remplaçant le fil magnétique par une bande. Le montage se faisait à l'aide de ciseaux et d'adhésif.
Invention, aussi, du premier microphone électrostatique, qui ne deviendra prédominant qu'en 1949.
Invention du microphone à ruban.
Invention du transistor par les américains John Bardeen, William Shockley et Walter Brattain, chercheurs des Laboratoires Bell. Il s'agit d'un composant électronique qui remplacera les "Lampes" dans bien des cas. Les avantages : beaucoup moins cher, plus petit, plus léger et plus robuste, fonctionnant avec des tensions faibles, autorisant une alimentation par piles, il fonctionne presque instantanément une fois mis sous tension. L'utilisation attendra 1954 dans les radios, puis les ordinateurs.
Inventé en même temps par les physiciens Allemands Herbert Mataré et Heinrich Welker.
Lancement du microsillon 33 tours
Lancement du microsillon 45 tours.
Sur la base des travaux de Harry Nyquist en 1948, l'américain Claude Shannon pose les bases du théorème d'échantillonnage, ou "théorème de Shannon", chez Bell Laboratories.
Bien que ces travaux aient pris son nom, des résultats similaires et indépendants ont été réalisés en 1915 par Edmund Taylor Whittaker (au Royaume-Uni), en 1933 par Vladimir Kotelnikov (en Union soviétique), en 1939 par Herbert Raabe (en Allemagne), en 1949 par Someya (au Japon).
Bien qu'obscure pour un néophyte, ces travaux ont permis d'énoncer que "l’échantillonnage d'un signal exige un nombre d'échantillons par unité de temps supérieur au double de l'écart entre les fréquences minimale et maximale qu'il contient".
Après les travaux de Giovanni Caselli en 1856, c'est une avancée majeure pour la numérisation d'un son.
Ampex fabrique le premier magnétophone multipistes (à deux pistes).
Dévelloppement de l'enregistrement stéréophonique.
IBM dévoile au public le premier disque dur HDD de l'Histoire. Ces 50 disques magnétiques sont lues par une tête qui se déplace mécaniquement. La première référence, le RAMAC 305 d'IBM, était un meuble d'1 tonne, avait une capacité de 5 Mo et était vendu 50 000 $, soit 10 000 $ par Mo.
De nos jours encore très utilisé, le prix d'un disque dur HDD est d'environ 0,00001 $ par Mo...
Invention de la Compact Cassette par Philips, couramment appelée « cassette audio ».
Le premier enregistrement numérique est réalisé par l'entreprise étasunienne Soundstream et leur prototype d'enregistreur à deux canaux 37 kHz, 16 bits.
Des cette même décennie s'en suivra beaucoup d'essais, notamment de la part de Sony et Philips pour définir les normes. Sony choisi d'enregistrer sur cassettes vidéo magnétique avec ses adaptateurs "PCM".
Sans avoir encore établie de normes technique, les fréquences d'échantillonnage propriétaires variaient entre 32 et 50 kHz.
Sony invente le Walkman, premier appareil portatif, permettant d'écouter des cassettes en tous lieux.
Durant toute la décennie 80, le "Compact Disc" (CD) est mis en place par Sony et Philips, normalisé puis commercialisé.
Sur la base des travaux de Claude Shannon et consors, le choix de la fréquence d'échantillonnage reprend l'idée qu'il faut deux fois la plus grande fréquence présente dans le signal. L'oreille humaine pouvant entendre jusqu'à 20 000 Hz, il faudra une fréquence d'échantillonnage minimum de 40 000 Hz.
Le choix du format CD est définit : une fréquence d'échantillonnage de 44 100 Hz avec une résolution de 16 bits.
Depuis, d'autres fréquences d'échantillonnages ont aussi vue le jour : le 48 kHz pour l'audio visuelle, le 96 kHz pour les audiophiles ou même le 192 kHz pour les studios.
De nouvelles résolutions sont aussi apparus grace à l'évolution de l'informatique, tel que le : 24 bits, le 32 bits avec virgule flottante et même le 64 bits avec virgule flottante.
SanDisk sort le premier SSD, un support de stockage numérique, sans disque et sans partie mécanique.
la société OSC sort DECK : le premier logiciel d'édition musicale, sur mac.
Parution des premiers travaux sur le format MP3. C'est entre 1990 et 1995 que ces travaux ont le plus avancés. Il s'agissait de normaliser un format de compression audio permettant une réduction importante de la taille du flux de données audio, tout en conservant une qualité de restitution jugée acceptable.
Suivi de près par les format OGG Vorbis, AAC, etc. c'est la première fois que sont démocratisés des formats d'enregistrement audio de moins bonne qualité que les précédents.
Très peu utilisé par les professionnels du son, c'est pourtant un format très courant dans la version finale d'une oeuvre sonore : musique et podcast en tête. En effet, pour stocker ou diffuser un fichier audio, la faible taille des MP3 permet un bon compromis taille/qualité.
Pro Tools et Cubase sortent parmis les premiers logiciels d'enregistrement et de montage multipiste audio. En effet, avant ça, les logiciels permettaient de ne manipuler que le format MIDI.
La technologie a beaucoup évoluée, mais aucune grande invention n'a vraiment impactée l'Histoire du son. Cependant, il est possible de citer quelques avancées importantes, difficile à dater :
Ce dossier est encore en cours d'écriture. Merci de me contacter si vous avez la moindre suggestion ou précision à apporter.
♥ - Joseph SARDIN - Fondateur et Sonothécaire de BigSoundBank.com et LaSonotheque.org - Contact
Soyez premier à émettre un avis !